Europe Refresh : 6 projets d’alimentation

Le weekend passé, se tenait – aux Halles de Schaerbeek – la deuxième édition du salon du financement participatif (Europe Refresh). J’y ai découvert de nombreux projets locaux en matière d’alimentation. Je tiens à vous faire connaître les six projets qui m’ont paru les plus intéressants.

 

1. Champignon de Bruxelles vs. champignon de Paris

Hadrien et Sevan ont le projet de produire localement un champignon extrêmement savoureux que nous sommes aujourd’hui obligés d’importer d’Asie (le Shiitake, prononcez chi-také) et qui pourrait un jour (soyons fous) supplanter le pâle et insipide champignon de Paris, qui règne encore aujourd’hui en maître dans nos rayons !  Ce champignon, ils ont décidé de le rebaptiser « Champignon de Bruxelles » : « Le Champignon de Bruxelles, c’est le premier projet de culture de Shiitake à Bruxelles, produit sur le marc de café des bruxellois. Le Shiitake est un champignon originaire de l’extrême Est du globe. Ses qualités nutritives, son goût parfumé et ses vertus médicinales font de lui le champignon le plus apprécié d’Asie et le deuxième champignon le plus cultivé au monde » (#44).

 

2. Les Mains à la pâte

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Michele est un jeune italien installé à Bruxelles. Il propose des cours de cuisine italienne à domicile sur Bruxelles pour apprendre à fabriquer des pâtes fraîches, gnocchis et piadinas en utilisant, dans la mesure du possible, des ingrédients biologiques et locaux. A terme, il souhaite ouvrir un atelier de fabrication artisanale de pâtes, gnocchis et piadinas qui proposera également des cours de cuisine et ateliers culinaires (#28). Je lui décerne le prix de la meilleure vidéo promotionnelle. Le projet s’appelle « Mains à la pâte« .

 

3. Le marché noir

Des produits sains, de bonne qualité, bien cuisinés et à des tarifs abordables, c’est possible. C’est du moins le pari de Martin et Jérôme. Ils souhaitent  lancer un petit commerce de plats à emporter (« Le Marché Noir« ) : « une solution excitante, variée, rapide, facile et abordable pour le repas du soir, basée sur le goût via aliments les meilleurs qui soient, bons, propres et justes » (#17). Je leur décerne les prix de la meilleure photo culinaire : la vue de ces quelques images de volaille, de poisson et d’entrecôtes m’a immédiatement poussé à dévaliser la moitié de mon frigo dans un brutal réflexe pavlovien. Bien joué les gars.

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4. Le Co-oking, la cuisine partagée sur le mode du coworking

Vous avez tout-e-s certainement déjà entendu parler du co-working, mais savez vous ce qu’est le co-oking (pronconez queau-ouquingne) ? Eh, bien, le co-oking est un espace de co-working pour entrepreneurs culinaires (pâtissiers, traiteurs, food trucks, chefs…) : un atelier partagé qui permet au professionnels des métiers de bouche de minimiser les investissements et les risques. (#13)

 

5. Simone à soif

Adieu coca et autres boissons chimiques saturées en sucre ! De plus en plus de consommateurs tournent le dos à ces breuvages insipides et addictifs, et des nouvelles boissons, plus ou moins saines, font leur apparition. Simone à soif est une de ses boisson qui entend combiner le goût, la santé et le respect de l’environnement. « Aujourd’hui, les consommateurs veulent mieux consommer, ce qui, au-delà du goût, inclut des dimensions santé et environnement. Or, l’offre dans le domaine du mieux boire est presque inexistante. Simone a Soif propose une boisson qui est une combinaison unique de saveurs et qui va à contre-courant de ce qui existe en magasin. Imaginez une pomme, du géranium et de l’eau…. » (#39). Je leur décerne le prix du meilleur logo.

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6. Foodwe.org, la plateforme Internet des dons alimentaires

Last but not least, une initiative solidaire : foodwe. Ce programme devrait permettre aux professionnels de l’alimentation d’offrir par internet, des aliments invendus et consommables à des associations caritatives et citoyennes. « Distributeurs, producteurs, restaurants, hôtels, petits commerçants, peuvent tous utiliser foodwe pour faire un don alimentaire. L’association intéressée peut, dès acceptation de l’émetteur, aller chercher sur place son don alimentaire » (#19).

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