Au début, moi, naïf, je croyais que les statues de la commune représentaient essentiellement des personnes de sexe masculin. Le pensiez-vous aussi ? Eh bien, rien n’est plus faux, chers voisin(e)s. En fait, nous ne sommes pas loin de la parité ! Absolument. Environ deux tiers de nos statues représentent des personnes de sexe masculin, pour (quand même) un tiers de femmes. C’est pas top, mais c’est déjà ça. Dans un lieu tel que le parc Josaphat, nous avons par exemple …

• 1 dieu grec
• 1 militaire
• 1 résistant
• 1 élagueur
• 1 architecte paysagiste
• 1 compositeur inconnu
• 3 peintres
• et 5 génies littéraires

Le dieu Borlée, Parc Josaphat

Du côté des femmes, nous avons …

• 1 pécheresse amatrice de pommes
• 1 fille pauvre ayant perdu son soulier à un bal costumé
• 1 femme anonyme tenant dans ses bras un enfant
• 1 femme anonyme grecque avec un entablement sur le dos
• 1 femme anonyme célébrant la mémoire d’un explorateur au Congo
• 1 femme anonyme sans tête célébrant la mémoire d’un génie littéraire
• et 1 femme anonyme sans tête ni tronc

Une femme sans tête honorant la mémoire d’un homme illustre.

Là-dessus, j’ai fait de très savants calculs, dont je vous explique juste le résultat final

14-7=7

On n’est pas loin de la médaille Feld ! Il nous faut sept Schaerbeekoises avec un nom, une tête, un tronc, des bras, aucun entablement sur la dos et qui ne soient (de préférence) ni groupies d’un homme brillant et célèbre, ni femmes au foyer. On doit, je crois, pouvoir y arriver. Il nous reste notamment en stock…

• 2 femmes de lettres (Irène Hamoir, Jeanne de Vietinghoff)
• 1 résistante (Monique de Bissy)
• 1 architecte (Hyacinthe Devondel)
• 1 ministre de la culture (Fadilaa Laanan)
• 2 chanteuses (Maurane, Marie Warnant)

🙂

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