Tournages à Schaerbeek : petit quiz cinématographique

Le réalisateur Tran Anh Hung – a qui l’on doit notamment « L’odeur de la papaye verte » (1993) – est en train de tourner des scènes de son prochain film sur l’avenue Louis Bertand, à deux pas de l’église Saint-Servais. Ezelstad profite de l’occasion pour vous faire découvrir quelques scènes qui ont jadis été tournées au sein de notre commune. Mais, serez-vous capables de reconnaître les lieux de tournage ? : )

Un soir de joie (1954)

En 1940, le quotidien Le Soir cesse de paraître. Il est repris, le 14 juin, par des journalistes belges complaisants à l’égard de l’occupant. Trois ans plus tard, en 1943, un groupe de résistants (FI) mené par Marc Aubrion et René Noël décide d’en fabriquer un faux numéro, sur le ton de la satire. Le 9 novembre 1943, Ie tirage du véritable journal est incendié. On lui substitue un « faux soir », tiré à 50.000 exemplaires, et distribué dans les kiosques de la capitale. Ferdinand Wellens – l’imprimeur – Théo Mullier et Jean Plas sont arrêtés et déportés. Dix ans plus tard, en 1954, Gaston Schoukens tourne « un soir de joie » dans lequel il présente l’histoire du faux quotidien comme le sommet de la « zwanze » bruxelloise.

Au risque de se perdre (1959)

Le film « Au risque de se perdre » (1959) de Fred Zinneman est une adaptation d’un roman de Kathryn C. Hulme. Il s’agit de l’histoire d’une jeune femme, Gabrielle Van der Mal – ici interprétée par Audrey Hepburn – qui décide d’entrer au couvent de Bruges. Elle supporte difficilement l’atmosphère autoritaire de ce lieu … Une mère supérieure lui demande un jour d’échouer à l’examen final de l’École de médecine tropicale et cela afin de ne pas se laisser gagner par l’orgueil. Finalement reçue à cet examen, Gabrielle (devenue sœur Luc) est envoyée en mission dans un asile psychiatrique à Bruxelles.

Je t’aime, je t’aime (1968)

« Je t’aime, je t’aime » est un film de science-fiction d’Alain Resnais, d’après un scénario de l’écrivain Jacques Sternberg. Il raconte l’histoire de Claude Ridder : un employé de bureau qui – après avoir raté son suicide – se voit proposer de prendre part à une expérience de voyage dans le temps. Celle-ci n’a jusqu’à présent été testée que sur des souris … Une équipe de scientifiques propose de lui injecter une substance laquelle lui permettra de revivre une minute de son passé. Claude accepte, reçoit la dose prescrite, et est ensuite placé dans une machine en forme de kroupouk géant. Mais l’expérience tourne mal …

La cage aux ours (1974)

La cage aux ours est un film de Marian Handwerker qui raconte l’histoire croisée de trois personnages : un ancien mineur, son fils commerçant et son petit-fils, adolescent. « Bernard a 17 ans. L’âge du mal d’être, de l’enthousiasme et de l’incertitude. L’âge de la révolte. Il est lycéen. Il aime Julie, la musique et la liberté. Son père Léopold en a plus de quarante. L’âge mûr. L’âge du destin où tout s’effrite et se fige en même temps. Son destin prend la forme d’un supermarché que l’on construit à cent mètres de chez lui. Il est propriétaire d’un petit commerce et voudrait le rester. Le grand-père a l’âge de la mémoire défaillante et du souvenir. Ses souvenirs sont ceux d’un ancien mineur. Quand il quitte le coron pour venir vivre dans la boutique de son fils à Bruxelles, les histoires qu’il raconte à Bernard sont des histoires de lutte et de grève ».

Alors ? Vous avez trouvé ? : )

Comments

  1. serena

    J’adore ce post, merci.
    Je ne connais pas encore très bien Schaerbeek, mais je reconnais le statue de Verharen au Josaphat…

  2. Léon

    Extrait 2 : avenue Gustave Fuss
    Extrait 3 et 4 : Place des Bienfaiteurs
    Extrait 5 ; place Gaucheret
    Extrait 6 : parc Josaphat
    Extrait 8 : avenue Ernest Renan

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  1. Il y a de la vedette à Schaerbeek (et je parle pas de la bière…) |

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